Tarte aux noisettes et à la rhubarbe

Tarte aux noisettes et à la rhubarbe

L’été, la cuisine se fait en grande partie en fonction des récoltes du jardin. Côté fruits, les récoltes sont peu abondantes par rapport aux années précédentes, mais s’il y en a à qui la fraîcheur et l’humidité conviennent, c’est bien la rhubarbe. En compote, ou bien en tarte, on ne se lasse pas de son goût acidulé et rafraîchissant…

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Tarte aux noisettes et à la rhubarbe

Préparation : 20 minutes / Cuisson : 30 minutes

Pâte à tarte :

– 200 g de farine
– 40 g de noisettes en poudre
– 60 g de beurre
– 3 c. à soupe de lait

Appareil :

– 500 g de rhubarbe
– 2 œufs
– 60 g de crème liquide
– 60 g de lait
– 4 c. à soupe de sucre
– 30 g de fécule de pommes de terre (ou Maïzena)
– 40 g de noisettes en poudre

Préparer la pâte à tarte : mélanger la farine et la poudre de noisettes, ajouter le beurre en morceaux et sabler la pâte du bout des doigts. Incorporer le lait (plus ou moins en fonction de la consistance de la pâte) et former une boule. Laisser reposer 1/2 heure au frais avant de foncer un moule à tarte.

Préparer la garniture : éplucher la rhubarbe et la couper en tronçons. Saupoudrer 20 g de poudre de noisettes sur le fond de tarte puis déposer les tronçons de rhubarbe. Dans un bol, fouetter les œufs, la crème, le lait, le sucre, la poudre de noisettes restante et la fécule. Verser ce mélange sur la rhubarbe. Placer 30 minutes dans un four préchauffé à 180°.

Tartelettes épicées au chocolat

Tartelettes épicées au chocolat

Dernière partie du repas entre filles, avec, au dessert, des tartelettes épicées au chocolat. Je l’admets, ce n’est pas le dessert le plus léger qui existe ! Mais j’ai volontairement choisi de servir une entrée et un plat légers pour déguster une gourmandise très forte en chocolat. En plus d’être très rapide à préparer, ce dessert fait en général l’unanimité. Il est également possible de jouer sur les variations, en choisissant une autre épice que la cannelle ou en parsemant les tartelettes d’amandes effilées. Un choix qui sera à déterminer en fonction du goût de vos invités !

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Tartelettes épicées au chocolat

Pour 2 personnes / Préparation : 25 min / Cuisson : 30 min / Repos : 3 h

– 120 g de farine
– 50 g de beurre mou
– 3 c. à soupe de lait
– 130 g de chocolat noir
– 40 g de crème liquide
– 1 c. à café de cannelle
– 10 g de beurre

Préparer la pâte : mettre la farine dans un saladier, ajouter le beurre mou et mélanger la pâte du bout des doigts. Verser le lait et former une boule de pâte. Laisser reposer 1 h au réfrigérateur. Préchauffer le four à 180°. Sortir la pâte et foncer deux moules à tartelettes. Piquer la pâte avec une fourchette et enfourner 25 minutes. Sortir les tartelettes du four et laisser refroidir.

Préparer la garniture : dans un saladier, râper le chocolat. Faire bouillir la crème avec la cannelle et la verser sur le chocolat. Remuer jusqu’à ce que la crème soit bien lisse et incorporer le beurre. Verser la crème au chocolat sur les fonds de tarte et placer au frais pendant 2 heures. Servir à température ambiante.

Tartelettes aux fruits rouges et à la crème d’amande

Tartelettes aux fruits rouges et à la crème d’amande

Pour commencer, Anna du blog La bouilloire bavarde, Andréa de Kiya Kuisine et Mo de Péchés Mignons m’ont invitée à répondre à un questionnaire concernant la cuisine.

La règle du jeu :

– Répondre aux questions
– Mettre le lien de la personne qui a tagué
– Mettre le règlement sur votre blog
– Taguer 6 personnes à la fin du billet en mettant leur lien et avertir
directement sur leur blog les personnes taguées

1. Quels aliments ou produits détestez-vous ? Les abats, la viande crue, les plats industriels
2.
Quels sont vos 3 aliments favoris ? Le pain au levain, le fromage de chèvre, le chocolat noir
3.
Quelle est votre recette favorite ? La dernière en date : la tarte au flan d’Eryn. Une merveille !
4.
Votre boisson de prédilection ? Le thé vert, à longueur de journée !
5.
Le plat que vous rêvez de réaliser, sans l’avoir fait Je garde
de merveilleux souvenirs des terrines de volaille de ma grand-mère…
6.
Votre meilleur souvenir culinaire Tous les moments passés à cuisiner en famille

***

Enfin, le jeu des défauts, sur l’invitation de Un, deux, trois… petits plats !. Je
reste dans le domaine de la cuisine, pour révéler six défauts ou traits caractéristiques de ma cuisine. J’ai demandé autour de moi, voilà ce que ça donne :

1. La cuisine, comme dirait ma grand-mère, ça se fait à l’œil ! Je me passe volontiers de la balance et des verres doseurs, ce qui me joue parfois des tours lorsque je décide de présenter une recette sur mon blog. Je me retrouve alors contrainte de réaliser une nouvelle fois la recette, en notant scrupuleusement les poids et mesures des ingrédients. Au moins, cela présente un avantage : la plupart de mes recettes sont testées et approuvées deux fois, vous pouvez les suivre sans
crainte ;-)

2. Ma collection de livres de cuisine prend du volume, et pourtant, je me rends compte que je ne les exploite pas assez. Voilà donc une bonne résolution : plus de livres de cuisine avant nouvel ordre !

3. Certains qualifient ma cuisine de « bizarroïde ». Il est vrai que mes placards regorgent de produits peu communs. Que ce soient les farines (blé, épeautre, châtaigne, sarrasin, riz, …), les diverses céréales et flocons de céréales, les graines, les purées d’oléagineux, les huiles, les graines germées, les thés et épices de toutes sortes, je passe pour une hurluberlue aux yeux des amateurs de cuisine
traditionnelle. Je me limite tout de même, en n’achetant que des produits que
je cuisine régulièrement.

4. Je suis maladroite : je ne compte plus le nombre de fois où le paquet de riz est tombé par terre, le pot de farine s’est échappé de mes mains, assiettes et verres se sont brisés en faisant la vaisselle (vive la vaisselle dépareillée !), …

5. Il paraît que je me laisse vite déborder : pas de liste de courses, je ne sais pas déléguer, je veux tout faire toute seule (je reprends les termes de mon entourage….). Sans commentaire !

6. Je prend la cuisine comme un défi : je teste régulièrement de nouvelles alliances, mélange des saveurs parfois improbables… Le succès est parfois au rendez-vous, mais j’écoule de nombreux ratés, dont je me garde bien de parler sur le blog ! Allez, petite révélation du dernier ratage en date : un cake salé à la bière. Le cake est retombé comme un soufflé à la sortie du four, en prenant un goût amer et une texture caoutchouteuse. Une horreur, que M. Petit Pois et moi avons tout de même fini tartiné de fromage…

Je crois que les tags ont fait le tour de la blogosphère… Si ce n’est pas le cas, je passe le relais à qui veut !

***

Sans transition, je passe à la recette du jour : des tartelettes aux fruits rouges. L’idée m’est venue en voyant les succulentes tartelettes à la myrtille de Gloubiblog.
J’ai remplacé les myrtilles par les fruits rouges surgelés (cassis et groseilles). Au lieu d’une traditionnelle crème pâtissière peu digeste, j’ai réalisé une crème à base de purée d’amandes. Cette crème est un délice à elle toute seule, il est bon d’en
prévoir un petit peu plus pour combler les accès de gourmandises ;-) Un dessert
idéal en attendant les fruits d’été…

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Tartelettes aux fruits rouges et à la crème d’amande

Pour 4 tartelettes
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 25 minutes

– 80 g de farine de petit épeautre
– 40 g de farine de blé T 80
– 40 g de beurre mou
– 4 c. à soupe d’eau
– 2 c. à soupe de crème de riz (farine précuite)
– 1 verre 1/2 de lait
– 2 c. à soupe de sucre de canne complet
– 1 c. à soupe de purée d’amandes blanches
– 250 g de fruits rouges surgelés

Laisser dégeler les fruits avec un peu de sucre.

Préparer la pâte à tarte : mélanger les farines. Incorporer le beurre ramolli en morceaux du bout des doigts. Ajouter l’eau et former une boule de pâte. Placer au frais 30 minutes. Foncer des moules à tartelettes, piquer la pâte avec un fourchette et faire cuire à blanc 20 minutes à 180°.

Préparer la crème aux amandes : délayer la crème de riz et le sucre en ajoutant peu à peu le lait. Placer sur feu doux en laissant frémir quelques minutes, jusqu’à épaississement. Hors du feu, ajouter la purée d’amandes. Bien mélanger et laisser refroidir.

Répartir la crème sur les fonds de tarte et déposer délicatement les fruits rouges dégelés sur la crème d’amandes. Servir frais.

Tarte coco-banane

Tarte coco-banane

Je n’avais encore jamais mangé de tarte à la banane. Il suffisait d’évoquer le nom pour que je m’imagine quelque chose de très sucré et de bourratif. C’est un peu comme si on me parlait de tourte à la pomme de terre ! Enfin tout ça, c’était sans compter l’arrivée de « Fondre de plaisir » de Laurence Salomon dans ma cuisine. Je ne fais plus la présentation de cette naturopathe et chef dont les recettes ont déjà fait le tour des blogs.

Cette tarte à la banane est d’une légèreté incroyable (sans œuf, sans sucre, sans crème) tout en étant très gourmande. La liaison de l’appareil s’opère grâce à l’arrow-root (fécule utilisée pour épaissir les soupes, potages et crèmes). Il est possible de napper le fond de tarte de confiture de fruits rouges, moi je trouve que le sucre déjà présent dans les bananes suffit.

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Tarte coco-banane

Pour la pâte à tarte :

  • 100 g de farine de blé complète
  • 100 g de farine de kamut
  • 60 g de margarine végétale
  • 1 c. à soupe de noix de coco râpée
  • 100 ml d’eau

Pour l’appareil :

  • 5 bananes de taille moyenne
  • 150 ml de lait de riz (ou autre, en fonction de vos placards et de vos goûts !)
  • 1 c. à café d’arrow-root
  • 1 c. à café de vanille en poudre
  • 1 c. à soupe de noix de coco râpée

 

Préparer la pâte à tarte : mélanger les deux farines, la noix de coco râpée puis
incorporer la margarine. Une fois la pâte sablée, ajouter l’eau. Former
une boule, étaler et foncer un moule à tarte de cette pâte.

Mixer les bananes, le lait, la vanille et l’arrow-root pour obtenir un mélange bien mousseux. Répartir sur le fond de tarte, et saupoudrer de la noix de
coco râpée.

Cuire très doucement (150°) et à four non ventilé pendant 45 minutes.

Placer au frais avant de servir.

Inspiré de « Fondre de plaisir » de Laurence Salomon, édition Granchet.